Michael Lonsdale : Un artiste humaniste

Vous êtes un très grand acteur de théâtre et de cinéma, vous avez déjà tout remporté dans votre vie. Qu’avez vous recherché en s’inscrivant dans cette collaboration avec Gilles Clément, Jean-Marie Pelt, et Patrick Scheyder ?
J’aime beaucoup la spiritualité de la nature, j’ai envie d’évangéliser le plus possible les beaux et grands textes des saints comme de sœur Emmanuelle qui ont donné leurs vies aux pauvres et aux malheureux.
Comment vous êtes-vous préparés pour lire cet œuvre qui mêle lyrisme et poésie ?
Comme avant un film, le travail de lecteur et d’acteur est différent certes, mais pour les passages drôles, ça m’arrive de jouer.
Que représente pour vous le symbole du jardin dans notre société ?
C’est tout d’abord une très belle création de Dieu, qui apparaît très tôt dans la Bible avec l’arche de Noé. Il faut faire comprendre aux gens que la végétation existe et vit. C’est magnifique.
Le thème de l’idéal du festival correspond-il parfaitement aux idées hédonistes du livre ?
Exactement. Il faut transformer l’espoir d’idéal à la réalisation de ce mème idéal. Il faut considérer que les jardins mettent en accord l’univers de la nature avec celui de l’homme. Voilà mon idéal.
Dans un monde où l’on détruit la nature, considérer la planète comme un jardin est-il une solution pour essayer de faire changer les mentalités ?
Absolument, ce serait un horrible malheur si la végétation était détruite. On n’en survivrait pas.
Michael Lonsdale, que peut-on vous souhaiter aujourd’hui ?
J’espère juste que l’amour triomphera […] Mais ça, c’est pas pour aujourd’hui.
Xavier Bertrand