Georges Le Boiteux, pilote des stars du festival

Georges Le Boiteux, pilote des stars du festival

À 67 ans, Georges Le Boiteux entame sa 7e édition. Un bénévole « novice” comme il se présente, qui occupe un rôle très important dans le festival, un poste sur quatre roues, celui de chauffeur.

Georges est avant tout un retraité qui aime donner de son temps : “Ça me paraît normal, étant à la retraite et payé par mes concitoyens, de donner de mon temps pour la société”, déclare-t-il. Pour l’ancien informaticien, le rôle de bénévole, c’est toute l’année, avec l’accueil de trois événements par semaine dans la ville de Mouans-Sartoux. Il y a seulement deux conditions : “Il faut que je sois disponible et surtout que j’en aie envie.”

Des journées de plus de 20 h

Durant le festival, on le trouve principalement sur les routes, parmi les vingt chauffeurs. Sa mission ? Aller chercher les auteurs, les éditeurs, les artistes et les autres à la gare ou à l’aéroport et s’assurer de les déplacer tout au long du festival : “ Je suis même déjà allé chercher Edgar Morin à Montpellier”.

Une journée-type pour Georges, c’est départ aux alentours de 6 h, pour sillonner les routes jusqu’à tard dans la nuit, téléphone à portée de main afin de veiller au transport de tout ce grand monde : “J’ai déjà fini vers 2 h du matin avec des auteurs un peu alcoolisés et qui ne savaient plus le nom de leur hôtel.”

“On m’appelle pour faire les trucs bizarres et chercher les gens compliqués”

Son rôle de bénévole commence dès le mois de juin pour s’assurer de la publicité de l’événement en distribuant les invitations dans les écoles et dans les 6 000 boîtes aux lettres de la commune. Georges Le Boiteux, c’est aussi le couteau suisse du responsable de la logistique, Georges Valette : “On m’appelle pour faire les trucs bizarres et chercher les gens compliqués” s’amuse le retraité. 

Être transporteur, c’est aussi une activité de rencontre et de partage : « Edgar Morin, c’est un très très grand monsieur, une tête pensante française que j’adore, on s’est liés d’amitié, car j’allais le chercher chez lui, je l’ai aidé, cocooné”. Une mission pleine de chaleur humaine qui résonne avec le thème du festival : être humain.

Jeanne BIENVENU

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