Et de 300 bénévoles !

Et de 300 bénévoles !

Pour cette 35e édition du Festival du livre de Mouans-Sartoux, les organisateurs ont vu les choses en grand. Le nombre de bénévoles est passé de 270 en 2021 à 300 cette année. Une augmentation dont se félicite leur responsable, Georges Valette.

On le repère de loin avec sa chemise à grosses fleurs jaunes et vertes. Georges Vallette est le monsieur logistique du festival. « C’est mon trente-troisième festival ! » précise-il avec fierté. A Mouans-Sartoux, il est incontournable. Hors de l’évènement, il est aussi conseiller municipal et délégué à la vie associative, sportive, aux fêtes & évènements, aux ressources humaines et à la population.

Du 7 au 9 octobre, sa mission principale est de gérer les trois cents bénévoles, ses “trois cents amis” comme il aime à le dire. Pour l’organisation d’un tel festival, l’un des plus gros de France sur le thème du livre, une équipe réduite s’active depuis déjà six mois, “et il reste encore beaucoup à faire”. La nouveauté de cette année : trente bénévoles supplémentaires, et de tous âges. Les plus jeunes sont deux jumelles de neuf ans, les plus âgées ont quatre-vingt-treize et quatre-vingt-quatorze ans. Le festival a besoin d’un renouvellement permanent de volontaires, d’autant plus que le Covid est de retour, menaçant les effectifs.

« Plus il y a de volontaires, mieux c’est ! »

Leur point commun est leur passion pour le festival et la vie associative. “A Mouans-Sartoux, on se connaît tous car on est nombreux à être engagés dans des associations locales. Mais on accepte tout le monde ! Plus il y a de volontaires, mieux c’est.” Les bénévoles extérieurs viennent principalement de Grasse, de Cannes ou encore d’Antibes. Leur présence est évidemment indispensable pour le bon fonctionnement de cette fête du livre. Depuis lundi, ils s’affairent tous à installer les très nombreux stands, tables, et chaises. Le plus éprouvant est à venir avec de très longues journées. Dès vendredi, ce sont eux qui amènent les auteurs et éditeurs jusqu’à leur hébergement, eux qui tiendront les stands, les trois buvettes, ou encore l’espace restauration du Château. Si certains sont à la retraite, d’autres ont posé des jours de congés pour se mettre au service de tous.

Baptiste BOZON

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