Au parc du Château, les auteurs profitent de la (très bonne) cantine scolaire

Au parc du Château, les auteurs profitent de la (très bonne) cantine scolaire

À midi, pendant le festival, les auteurs sont invités à se restaurer en plein air. Mais pas de traiteur en vue : c’est la cantine municipale qui sert. L’occasion pour la Ville de mettre en avant son avant-gardisme en matière de qualité alimentaire.

La cour de récréation est déserte ce samedi matin, mais en cuisine, l’équipe de la cantine de l’école Aimé-Legall est aux fourneaux. Depuis plus de cinq ans, à midi, les auteurs invités du Festival ont droit aux mêmes repas que les petits Mouansois. Un choix qui peut paraître étrange, les cantines scolaires n’ont pas toujours bonne réputation. Celles de Mouans-Sartoux sont un peu particulières : depuis 2012, les repas servis sont 100% bio et 85% des légumes proviennent de la régie agricole municipale. Et pour conserver un budget équilibré sans diminuer la qualité, un travail de sensibilisation est mené contre le gaspillage. Dans ce domaine, la municipalité met en avant une baisse de 80%.

Tayeb Nemri est chef de service à la cantine de l’école Aimé Legall (Photo Victor COMBALAT)

« Les parents viennent me demander les recettes de la cantine »

Cette qualité, le chef, Tayeb Nemri, en est fier. Il s’active avec son équipe, car le festival leur permet de mettre en valeur ce qu’ils font au quotidien pour les enfants. Ce samedi, c’est couscous d’agneau. La viande provient d’un éleveur de la région, les légumes sont fraîchement cueillis : « C’est l’image qu’on vend aussi : le but, c’est de présenter ce que l’on fait pour les enfants. D’ailleurs, ça arrive souvent que les parents viennent me demander les recettes de la cantine. » Les ambitions sont donc intactes : tout est bio, et on prête attention à chaque détail.

Antoinette, cheffe à la retraite, revient le temps du Festival prêter main forte à ses collègues (Photo Victor COMBALAT)

Les auteurs vantent la simplicité des plats

Samedi midi, au moment d’accueillir les premiers auteurs, une averse s’abat, obligeant tout le monde à se réfugier sous une tente. Bénévoles et cuisiniers s’adaptent : pas de quoi décourager les auteurs venus se restaurer. Ainsi, Patrice Alzina apprécie les conditions de préparation des repas : « On est quand même dans une ville pilote en la matière. Et pouvoir profiter autant que les jeunes de cette alimentation saine et bio, c’est très important. » D’autres vantent la simplicité des plats proposés, comme Simon Bentolila : « Pas besoin de traiteur, on n’est plus au XIXe siècle. Les enfants ont de la chance ! » Les cuisines de Tayeb Nemri seront encore mises à profit ce dimanche matin pour 300 repas supplémentaires, avant de retrouver les enfants, dès lundi.

Victor COMBALAT

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